Présentation
[en cours]
[désolée pour le retard.]
Prénom : Lune.
Âge : Lionceau.
Sexe : Féminin.
Clan : Neutre
Famille : Je vais
probablement me faire adopter par Eros et Nami.
Histoire :voici mon histoire :
Je suis née de l'union d'un lion bannis et d'une lionne Outsider.
Je vins au monde un soir de pleine lune, d'où mon nom.
Mon père, anciennement Outsider comme ma mère, a été contraint de quitter ce clan pour une raison qui m'est inconnue.
Dans mon souvenir, les débuts de mon enfance était heureuse, je ne manquais de rien. Je vivais avec ma mère sur les terres Outsider. Elle et moi rendions visite chaque jour à mon père aux frontières. Que de bons moments: des chasses aux papillons, des poursuites de zèbres, de longues siestes bien à l'ombre, et tout ça, tous ensemble. Nous étions une famille unie.
Mais bien évidemment, toutes les bonnes choses ont une fin.
Alors que je marchais près de la frontière pour rejoindre mon père, accompagnée de ma mère, comme à l'accoutumée,nous fûmes interpellées par un lion de grande carrure, au pelage gris foncé et à la crinière noire. Il se dirigea directement vers ma mère, ne prêtant nullement attention à moi. Vexée, j'affichai une mine contrariée. Il adressa quelques mots à ma mère, à voix basse. J'essayais d'écouter, mais ils parlaient trop doucement. Après cette courte conversation, ma mère semblait enjouée, comme si on venait de lui annoncer une bonne nouvelle.
Elle me regarda quelques instants puis me dit:
-"Ma puce, je dois m'absenter. Reste ici et sois sage. Je n'en ai pas pour longtemps."-"Puis-je t'accompagner?" dis-je d'un air implorant.
Elle s'apprêtait à me répondre mais le lion gris la devança:
-"Il est préférable que tu restes ici Petite." Il prononça ces mots, sans même me regarder, quel manque de respect. Et en plus, il a osé m'appeler "petite". Comme si j'étais petite, moi?! Pfff
Ma mère renchérit immédiatement:
-"Oui Lune, le monsieur a raison." Elle marqua un temps d'arrêt avant de continuer:
"Et ne bouge pas d'ici, ne parle pas aux inconnus." dit elle d'un ton grave. Elle reprit en me regardant affectueusement:
"à tout à l'heure ma chérie, je serai vite de retour."Apparemment, je ne pouvais pas insister. Je dus donc faire mine d'aquiécer.
-"D'accord Maman, à tout à l'heure."Après ces quelques mots, ils s'éloignèrent tous deux sans même se retourner. Ma mère semblait heureuse. Ils pressaient le pas.
En tout cas, je n'avais nullement l'intention de rester ici, tranquillement assise à l'ombre, c'était certain. Sinon, je ne m’appellerais pas Lune ! Je sentais inconsciemment que quelque chose allait se passer et je voulais absolument tout voir de mes propres yeux. Peut être sans importance et j'étais en train de me faire des idées, mais je devais en avoir le cœur net. Qu'aurais-je fait pendant tout ce temps de toutes façons ?
Je commençai donc à les suivre, laissant quelques mètres d'intervalles entre nous. Je me tapissai contre le sol, avançant en mêlant discrétion et rapidité. Après une quinzaine de minutes de marches, le lion gris et ma mère arrivèrent nez à nez avec mon père et le frère de ma mère. Apparemment, leur rencontre était prévue. Ma mère paraissait joyeuse, je crois que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas revue son frère. Ils échangèrent quelques mots tous les quatre. Quand à moi, j'étais toujours cachée dans les fourrés, seules mes oreilles dépassaient. Je les observais en silence.
Tout d'un coup, alors que je commençais à détourner le regard, je vis le frère de ma mère rugir férocement, au point que je ne pus m'empêcher de trembler. La panique m'envahit lorsque le lion gris accompagna mon oncle, essayant probablement de montrer leur mécontentement. Mais de quoi ? Que se passait-il ?
Sans que je n'eus le temps de comprendre quoi que se soit, le lion gris bondit sur ma mère et l'attaqua au cou. Mon oncle le rejoint, et la mordit à son tour, mais à l'abdomen cette fois. Ma mère riposta, les mordit à son tour, n'économisant les coups de griffes et les morsures. Je n'en croyais pas mes yeux : ils avaient tendu un piège à ma mère ! Mais pourquoi ?
Mon cœur battait à tout rompre, je sentais ma respiration s’accélérer.
Mon père lui était assis, non loin de là, contemplant la scène, une lueur de vainqueur dans le regard. Le lion gris donna un violent coup de griffe au visage, à ma mère, celle ci se débattait comme elle pouvait. Elle était forte certes, mais deux contre une, c'était un combat déloyal. Sans réfléchis, je sortis immédiatement de ma cachette, courus le plus vite que je le pus et sautai sur le lion gris. J'attéris sur son dos et le mordis à la nuque. Il me projeta tout de suite au sol, sans que je n'eus le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait. Je me relevais, la patte endolorie.
Mon père se rendit compte alors de ma présence, et cria mon nom, effaré :
- "Luuunneee !"Je n'avais pas le temps de lui prêter attention, j'avais d'autres choses à m'occuper.
Le lion gris, exaspéré, me lança d'une voix blasée :
-"Pars d'ici petite sotte !"Il me projeta à terre, ma tête heurta le sol. Il semblait que je n'étais pas sa première préoccupation, vu que le lion gris se précipita vers ma mère et lui attrapa l'une des pattes arrières. J'adressai alors un regard de détresse à mon père, celui ci tourna la tête. Comment pouvait-il laisser ma mère se faire battre sans agir ? Je ne lui pardonnerai jamais.
Une dernière lueur d'espoir me força à crier :
-"Paaapaaaaaaa!"Cela fut inutile : il resta immobile, indifférent.
Ce père était-ce le père que je connaissais? Je ne pouvais le croire.
Mais le temps n'était plus aux questions, je ne pouvais compter que sur moi même pour sauver ma mère. Je me relevai, accouru auprès d'elle et bondit sur mon oncle. Nous roulâmes dans les fourrés, je le mordais au cou.
Il me donna un violent coup de patte, ce qui m'assoma et me laissa inconsciente quelques instants.
Lorsque je me réveillai cinq minutes plus tard, je vis mon père, mon oncle et le lion gris éloignés de ma mère de quelques mètres. Celle ci était allongée sur le sol, je pouvais distinguer du sang. Ma tête me tournait, je ne me sentais pas bien. Malgré tout, je m'empressai de rejoindre ma mère. Elle était couverte de griffures. Elle sentit que j'approchais grâce à mon odeur, elle ouvrit donc les yeux. Elle me souriait. Je ne savais quoi dire ni que faire.
"Maman" dis-je tout simplement, quelques sanglots dans la voix. Je me blottis contre elle, ne sachant que ce fut le dernier câlin que je partageais avec elle.
Elle me serra contre elle mais n'avait pas véritablement la force de bouger.
"si tu savais comme je t'aime ma chérie, mon miracle, si tu savais!" Elle me serra encore plus fort contre elle, je sentais que quelques larmes coulaient sur mes joues.
"ne t'enfais pas, je te protégerai, je serai toujours là pour toi." Sa respiration se faisait plus lente, saccadée.
"le soir, regarde les étoiles, les constellations, la lune. Elles te guideront.""Mamaaaan! Moi aussi je t'aime! Je m'excuse de ne pas t'avoir toujours été sage et de ne pas t'avoir toujours écouté. Je...je..." Je sentis les sanglots reprendre le contrôle de mon corps, je n'arrivais plus à parler, trop de pensées me traversaient l'esprit en une fraction de seconde. J'avais beaucoup trop à dire en si peu de temps.
"je t'aime Maman, je ne veux pas te quitter."Elle reprit son souffle:
"je ne veux pas que tu sois triste, sèche moi tes petites larmes ma chérie." Elle marqua un temps d'arrêt.
"je te protégerai toujours." Elle me fit un dernier bisou et prononça ces quelques mots, d'une douceur inoubliable:
"Je t'aime ma chérie".Elle ferma les yeux. Je comprit que c'était fini, mais je ne pouvais l'admettre.
"Maaaamaaaaaan ! Mais pourquoi ?! Maaaammmaaaan !"Et alors suivit l'une des pires douleurs qui soient : la perte d'une mère pour une petite fille. Je ne pouvais me lever, me résoudre à la quitter.
Mais une seule raison me dissuadai du contraire: je levais les yeux et aperçu mon père, mon oncle et le lion gris, me regardant, un sourire narquois aux lèvres. J'avais deux possibilités : partir sur le champs ou alors combattre ces trois lions à moi toute seule. Tout à coup, mon père s'approcha de moi avec un air de compassion:
"Lune, je suis désolé. Je n'ai pas comprit ce qui s'est passé, tout est allé très vite..."J'entendis les deux autres lions rire par derrière. Il était évident que mon père jouait la comédie.
"Viens, rejoins moi. Nous serons heureux tous les deux, nous "Je ne laissai pas finir sa phrase et l’interrompis :
"MAIS COMMENT AS TU PU?! dis-je avec la plus grande colère du monde.
Et je partis en courant, aussi vite que possible.
"Lune, attends!"Il essaya de me rattraper mais j'étais trop rapide. J'entendis mon père dire à ses deux amis:
"Tans pis, elle est bien comme sa mère celle là!"Je ne prêtai pas attention à ses paroles. Je me sentais portée par le vent, je n'arrivais plus à réfléchir. Seules mes jambes fonctionnaient. Courir, voilà mon objectif. Je ne devais m'arrêter avant d'avoir trouvé un lieu sur. Je devais courir, courir loin pour m'éloigner le plus possible de cette terre de meurtre, pour oublier cette scène. Je devais courir pour m'éloigner de mon père, je devais courir, courir. Je me répétais ces mots sans arrêt. Courir, courir, cou....
Quand tout à coup, je tombai au sol, épuisée. Cela faisait si longtemps que je courrai. Je m'endormis immédiatement au milieu de la savane.
Au petit matin, je me réveillai dans des terres qui m'étaient totalement inconnues. J'avais mal, ma tête était douloureuse. J'avais peur, j'avais froid, faim même.
Essayant d'éviter de me remémorer le terrible épisode de la veille, je tentais de faire le vide en moi. Je décidai donc de continuer ma route. Je marchais, je marchais.
Et c'est là que je comprit : j'étais arrivée en terre Neutre.
J'étais stupéfaite, enfin un lieu de paix. Je regardais partout. Il y'avait un immense lac à quelques mètres de moi, sans aucune végétation autour. Plusieurs grottes, placées en cercles autour du lac semblaient inoccupées. Je m'approchai du lac, désirant me désaltérer: je n'avais pas bu depuis depuis la veille, et après ma longue course je me sentais déshydratée. J'allai voir mon reflet dans l'eau. Je ne pouvais distinguer le fond du lac. Il devait être très profond ! Quelque chose vint troubler mon reflet, j'avais l'impression qu'un être vivant se trouvait là dessus. Probablement un poisson pensais-je. J'entendis un bruit strident, cela me fit sursauter, j'eus un mouvement de recul. Je continuais ma petite découverte des lieues, marchant à pas lents, observant chaque élément du paysage. Tout à coup, prise d'un surplus de fatigue, je m'effondrai sur le sol. Peu à peu, je perdais connaissance.
Plus tard dans la journée, mais je ne peux pas vous dire combien de temps c'était écoulé, je me suis réveillée dans l'une des grottes. Une ambiance chaleureuse et une attirante lumière rendaient l'athmosphère accueillante. Je tournai la tête et vis un lion de couleur grise et à la crinière noire. Pendant une fraction de seconde, je crus que c'était le lion qui avait participé à l'attaque de ma mère, du fait de la couleur de son pelage. Mais le lion qui était en face de moi avait un regard doux, contrairement au lion de la veille. Je compris à l'expression de son visage que je n'avais rien à craindre de lui.
Il me sourit puis s'approcha de moi à pas légers.
"Bonjour Petite, j'espère que tu vas mieux. Tu t'es évanouie il y'a quelques heures de cela, juste devant ma demeure. Je t'ai donc recceuillie.""Merci infiniment" dis je d'un regard plein de gratitude.
"C'était avec plaisir. Je m'appelle Eros, et toi, quel est ton nom?""Je m'appelle Lune, enchantée" déclarai je avec un sourire naturel.
"Enchanté Lune. Mais...que faisais tu ici, toute seule? T'étais tu perdue?""Non...pas exactement...." Je pris une grande inspiration et racontai mon histoire à Eros.
Il me regarda calmement, me sourit puis me dit:
"Je suis désolé. Tu peux rester avec moi si tu le désires, je pourrais veiller sur toi."Mes yeux pétillèrent, c'était trop beau. Un lion se proposait de veiller sur moi.Dans une telle situation, je ne pouvais refuser. Prise d'un bonheur inexplicable, je lui sautai au cou. Oui, j'étais sure que je passerais une merveilleuse enfance sous sa protection.
Physique : Lune est une lionceau de taille moyenne, légèrement plus petite que ses camarades de jeu. Sa silhouette est fine, son pelage est soyeux et de couleur marron chocolat. Son petit nez, ses coussinets, le contour supérieur de ses yeux et une partie de ses oreilles sont rose clair. Sur le haut de ses cuisses, quelques taches foncées se font remarquer. Le bout de sa queue est rose clair. Ses yeux bleus, presque gris semblent avoir des reflets argentés lorsque le soleil croise son regard malicieux. Il ne lui suffit que de regarder intensément quelqu'un pour l'attendrir. Son énergie, son regard et sa joie de vivre font son charme. Lune est toujours souriante.
Caractère : Lune a un caractère affirmé, ce qu'elle veut, elle l'obtient. Elle n'est pas influençable, bien au contraire. Curieuse de tout, Lune ressent le besoin de découvrir les différents lieux même les territoires ennemis...ce qui engendre parfois bien des soucis! Maligne et très débrouillarde, elle trouve toujours une solution à chaque situation. Lune est très impulsive et ne cache pas ses émotions: elle se laisse vite emporter par la colère, les larmes ou les rires. Très affectueuse, elle ne peut se passer du contact avec les autres lions. Pétillante et pleine de vie, Lune est toujours partante pour une course, faire des farces à ses amis ou une chasse aux papillons.
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